Mission:Discretion
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Mission Discretion

Avant la mission



Pour assurer la discrétion, pas de sangles sur les armes (ou alors une simple
ficelle sans métal ni plastique).

Tout est scotché ou sanglé par des élastiques pour éviter de faire du bruit,
les grenades aussi pour éviter qu'elles ne se dégoupillent.

Pendant la mission


TOUJOURS être sur ses gardes. Ne pas avoir vu l'ennemi pendant 3 ou 4 jours ne signifie pas qu'il n'est pas là.

On leur demande d'éviter le contact mais de privilégier l'observation car ils ne sont que six, puissance de feu réduite et aucun soutien, isolés. Sinon une fois détectés par l'ennemi la mission pourrait se transformer en chasse à l'homme avec extraction impossible, voire perte de l'hélicoptère et du groupe dans sa totalité. Il faut s'adapter à chaque mission, ce qui marche certaines fois peut tourner au cauchemar la fois d'après.

Le silence est leur meilleur allié, il implique la maîtrise du langage des signes.
Il faut tousser dans son chapeau, de préférence lorsqu'un avion passe pour ne pas se faire repérer.

L'écoute est essentielle : un bruit métallique décèle à coup sûr un homme car il n'y a pas de son métallique dans la nature. Un bruit de sangle contre une AK47, une gourde qui tape contre la crosse d'un fusil et on est sûr qu'il y a quelqu'un.

Communications radio réduites au minimum (trois transmissions par jour), et souvent en appuyant sur un bouton plutôt qu'en parlant.

Traces odeurs


Pas de luxe en opération: interdiction de fumer, de se mettre du parfum, de faire du café -car l'odeur est trop forte- interdiction de se raser et de toute façon, le matériel de rasage représente du poids en plus donc autant moins de munitions avec soi. La seule chose à prendre est une brosse à dent, rien d'autre.

Ils vont même jusqu'à asperger de répulsif anti-insecte le contenu des rations C et des boites de conserve vides avant de les enterrer, pour éviter que la faune de la jungle ne les déterre.

Compromis


L'ennemi peut passer à quelques mètres sans les voir. S'il est seul on tente de le capturer, il est tellement surpris que la fraction de seconde de stupéfaction est suffisante pour le maîtriser.

La patrouille se fait dans une discrétion maximale. Si elle est compromise, elle adopte la technique du "hit and run" : tirer et disparaître. A ce stade l'équipe n'a que 25 minutes pour recevoir des hélicoptères de soutien et de transport. Voire plusieurs heures pour les opérations au Laos ou au Cambodge.



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